Ça fait longtemps que j’ai voulu écrire quelque chose sur le syndrome de l’imposteur. Enfin c’est un sujet très personnel pour moi. Oui, je me sens comme un imposteur pendant toute ma carrière en tant que data scientist. Donc, je crois que j’ai beaucoup d’expérience à partager.
Au début, c’était que j’avais peur de ne pas avoir étudié assez de statistiques à l’université, ce qui fait qu’il fallait que j’en apprenne beaucoup sur travail. En fait, un secret que je garde jusqu’a maintenant, c’est que je n’ai jamais pris un cours d’économétrie avant mon premier emploi ! Une fois que j’ai découvert que mon travail demande cette compétence, je l’ai appris autant que je pouvais avant de commencer. Toutefois, voire aujourd’hui, je manque un peu de confiance en moi sur ce sujet par rapport à mes collègues qui se sont bien formés dans les universités célèbres.
J’espérais que ce sentiment d’infériorité disparaîtrait au fil du temps, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Il y a six mois, je me suis joint à un antre équipe au travail après une longue recherche d’un nouveau défi mais je ne me suis pas rendu compte à quel point c’est un défi difficile ! Tout le monde dans cet équipe est beaucoup plus intelligent, plus expérimenté, et plus vite que moi. De ce fait, je ne me suis jamais senti si intimidé et inadéquat. Bref, je me sens comme un imposteur encore une fois.
Par contre, contrairement à la première fois, cela me dérange de moins en moins. Oui, j’ai toujours le syndrome, ce qui, je pense, ne me quittera jamais. Mais j’ai commencé à réussir à le contrôler. Par exemple, quand je me sens stupide dans une discussion (ce qui m’arrive assez souvent en réalité), je me rappelle que c’est une bonne occasion d’apprendre quelque chose de nouveau au lieu de me sentir sous-qualifié. De plus, je me suis aperçu que personne ne me considère stupide comme moi et tous mes collègues apprécient l’opportunité de partager ses expériences et ses connaissances tout en restant curieux de ce dont je pense. Donc, c’est en fait une situation mutuellement bénéfique. Enfin, je ne suis pas là pour rivaliser avec quelqu’un et je n’ai pas toujours besoin de me prouver. Je suis là parce que j’avais envie d’un défi et d’apprendre des autres. Pourquoi ne pas le faire ?